Une étude préliminaire, réalisée par l’UMR ECOFOG, l’université des Antilles et le parc National de Guadeloupe, présente une première réflexion pour contenir l’expansion de l’espèce invasive T. domingensis et dresser un état des lieux de son envahissement en Guadeloupe.
L’espèce Typha domingensis appelée communément typha ou massette, est une plante, herbacée, inféodée aux zones humides. Elle est présente en Guadeloupe depuis moins d’un siècle et manifeste un caractère envahissant depuis une trentaine d’années. Elle occupe désormais une place importante dans les marais d’eau douce ou faiblement saumâtre, où elle tend à supplanter la plupart des espèces herbacées locales.

Considérée comme une espèce envahissante dans de nombreux pays, plusieurs pistes on été explorées pour tenter de contrecarrer, voire d’éradiquer cette espèce. Les méthodes qui ont eu des résultats satisfaisants sont la lutte chimique, la salinisation,la diminution des teneurs en phosphore, l’inhibition de croissance par l’obscurité en couvrant les plantes, l’utilisation de champignons parasites ou encore le fait de favoriser les compétiteurs naturels. Ces méthodes offrent des pistes intéressantes pour limiter l’expansion du Typha en Guadeloupe.
L’utilisation de la photo-interprétation semble la technique la plus adaptée pour suivre l’évolution spatiale des peuplements à Typha en Guadeloupe. Celle-ci consiste en une identification des objets cartographiques à partir de l’interprétation visuelle par l’opérateur de l’image satellite.
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