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Tour du monde : dans le Delta du Saloum, un projet de plus d’un million d’euros pour les mangroves

Source : Ngoya NDIAYE, journaliste pour le quotidien sénégalais REWMI

Pour protéger l’estuaire du Saloum où 38,3% de la mangrove ont disparu, le projet pour la réduction de la vulnérabilité et le renforcement de la résilience des communautés a été lancé. Ledit projet a été financé à hauteur de 700 millions Fcfa (soit l'équivalent d'un peu plus d'un million d'euros), pour une durée de trois ans, avec 3480 bénéficiaires directs et 1159 indirects. Le village de Dionewar a été le plus touché.

L’estuaire du Saloum comprend l’un des plus importants et des plus beaux écosystèmes de mangroves du Sénégal, couvrant une superficie du Sénégal de 64 ha dans les années 1980. Sous les effets combinés du changement climatique et des activités humaines, environ 38,3% de la mangrove de l’estuaire du Saloum ont disparu. Cette dégradation a entrainé des pertes écologiques et économiques importantes. L’une des principales conséquences est l’ouverture d’une brèche le long de la Pointe de Sangomar, qui menace l’existence de plusieurs établissements humains dont le village de Dionewar, une zone très affectée par l’érosion côtière et le phénomène d’inondation. Face à ce constat, le projet pour la réduction de la vulnérabilité et le renforcement de la résilience des communautés a été lancé.

Selon le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Environnement et du Développement durable, Cheikh Dieng, ce projet vise à renforcer la résilience des populations de l’Ile de Dionewar, à travers une meilleure protection contre les inondations et par le développement des principaux secteurs productifs ainsi que par la promotion de stratégies locales d’adaptation. Ledit projet a été fiancé à hauteur de 700 millions FCfa pour une durée de trois ans, avec 3480 bénéficiaires directs et 1159 indirects.

Illustration
Le fleuve Saloum (Sénégal) vu d'ULM © KaBa (CC-BY-SA-3.0)