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Chaque année, les effets et conséquences du changement climatique sont plus marqués sur nos côtes, menaçant d’inonder en eaux de mer les zones basses, balayant les dunes et grignotant les falaises du littoral français.
Entre 2004 et 2014, le Conservatoire du littoral a réalisé des études qui ont permis d’estimer les conséquences physiques de l’augmentation du niveau de la mer et les impacts socio-économiques associés. Les résultats ont montré que 20% du littoral pourrait être submergé entre 2050 et 2100.
A la suite de ces études, en 2015, le Conservatoire a souhaité lancer le projet Ad’apto, dont l’objectif est de mettre en valeur les expériences locales d’adaptation à l’élévation du niveau de la mer. Ad’apto s’intéressera aussi bien aux actions en cours qu’à celles en projet, sur ses terrains mais aussi sur des territoires littoraux plus vastes. Ce projet se déroulera de 2015 à 2017, en collaboration avec de nombreux partenaires nationaux et locaux.
Pour chaque site, le projet Ad’Apto se penchera sur les points suivants :
– la connaissance des aléas et du comportement physique des milieux qui constituent l’interface terre-mer;
– la perception des habitants et des responsables locaux sur les enjeux et les solutions en présence;
– les enjeux en termes de biodiversité et de paysage.
Les rizières de Mana à l’étude
Les sites qui constitueront le projet Ad’Apto représenteront des exemples démonstratifs de stratégies innovantes définies localement. La diversité des situations géographiques et de la nature des terrains (dunes, polders, marais saumâtres, mangroves…) confèrera au projet sa force démonstrative.
En Outre-mer, le site des Rizières de Mana en Guyane a dores et déjà été intégré au projet Ad’apto. A l’origine ce site était constitué d’une vaste mangrove qui a cédé sa place, dans les années 1980, à la production de riz. Les objectifs économiques de la riziculture n’ayant jamais été atteints, le site a été progressivement abandonné. Le site des Rizières de Mana rassemble de nombreuses problématiques : gestion des risques associés à un trait de côte dynamique, déprise agricole, changement de vocation et de modèle économique, richesse de la biodiversité…
[:en]
Chaque année, les effets du changement climatique se font de plus en plus ressentir, menaçant d’inonder en eaux de mer les zones basses, les dunes ou falaises du littoral des régions françaises.
De 2004 à 2014, des études ont été réalisées par le Conservatoire du littoral pour estimer les effets physiques de la montée des eaux marines et également les impacts socio-économiques de ces changements dans l’avenir. Les résultats ont montré que 20% du littoral pourrait être submergé entre 2050 et 2100.
A la suite de ces études, en 2015, le Conservatoire a souhaité lancer un projet nommé Ad’apto dont l’objectif est de mettre en valeur une dizaine d’expériences locales d’adaptation, en cours ou en projet, sur les différentes façades maritimes françaises, qui impliquent ses terrains mais aussi des territoires littoraux plus vastes. Il se déroulera de 2015 à 2017, en collaboration avec de nombreux partenaires nationaux et locaux.
Les sites qui constitueront le projet Ad’Apto représenteront des exemples démonstratifs de stratégies innovantes définies localement. Ils peuvent être à différents niveaux de réalisation, depuis le stade de projet jusqu’à celui de réalisations déjà effectives (parfois sous l’effet des tempêtes subies ces 15 dernières années), dont certaines bénéficient déjà d’un encadrement technique et scientifique important. La diversité des situations géographiques et de la nature des terrains (dunes, polders, marais saumâtres, mangroves…) confèrera au projet sa force démonstrative.
Au plan local, le projet Ad’Apto se penchera sur les points suivants :
– La connaissance des aléas et du comportement physique des milieux qui constituent l’interface terre-mer.
– La perception des habitants et des responsables locaux sur les enjeux et les solutions en présence.
– Les enjeux en termes de biodiversité et de paysage.
[:es]
Chaque année, les effets du changement climatique se font de plus en plus ressentir, menaçant d’inonder en eaux de mer les zones basses, les dunes ou falaises du littoral des régions françaises.
De 2004 à 2014, des études ont été réalisées par le Conservatoire du littoral pour estimer les effets physiques de la montée des eaux marines et également les impacts socio-économiques de ces changements dans l’avenir. Les résultats ont montré que 20% du littoral pourrait être submergé entre 2050 et 2100.
A la suite de ces études, en 2015, le Conservatoire a souhaité lancer un projet nommé Ad’apto dont l’objectif est de mettre en valeur une dizaine d’expériences locales d’adaptation, en cours ou en projet, sur les différentes façades maritimes françaises, qui impliquent ses terrains mais aussi des territoires littoraux plus vastes. Il se déroulera de 2015 à 2017, en collaboration avec de nombreux partenaires nationaux et locaux.
Les sites qui constitueront le projet Ad’Apto représenteront des exemples démonstratifs de stratégies innovantes définies localement. Ils peuvent être à différents niveaux de réalisation, depuis le stade de projet jusqu’à celui de réalisations déjà effectives (parfois sous l’effet des tempêtes subies ces 15 dernières années), dont certaines bénéficient déjà d’un encadrement technique et scientifique important. La diversité des situations géographiques et de la nature des terrains (dunes, polders, marais saumâtres, mangroves…) confèrera au projet sa force démonstrative.
Au plan local, le projet Ad’Apto se penchera sur les points suivants :
– La connaissance des aléas et du comportement physique des milieux qui constituent l’interface terre-mer.
– La perception des habitants et des responsables locaux sur les enjeux et les solutions en présence.
– Les enjeux en termes de biodiversité et de paysage.
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